De cette manière, l’artiste informe les habitants de la Terre sur le problème de la disparition des abeilles. Et en même temps, il donne de la beauté. À ce jour, il n’a peint que 5 500 insectes sur 30 peintures murales et installations. Il y a cinq ans, il s’est promis qu’il y aurait un jour 50 000 abeilles.
Ce chiffre n’est pas une coïncidence. C’est le nombre d’abeilles nécessaires pour maintenir la ruche en vie. Sa relation particulière avec ces insectes remonte à 2008, lorsqu’il a vu une abeille mourante dans sa cuisine. En fait, elle est devenue sa muse.
Depuis lors, il peint des abeilles sur les murs des maisons. Il s’est également inquiété de leur extinction massive. Certes, ils ressemblent beaucoup aux humains. Il a peint sa première fresque d’abeilles à Labelle, sur un bâtiment en stuc et de style rétro. Les travaux ont duré 10 semaines.
Après avoir réalisé une fresque d’abeilles dans une école du sud de l’Angleterre il y a quelques mois, l’artiste a décidé de partir en tournée internationale et de peindre de nombreux bâtiments dans le monde avec des abeilles. Et il aime aussi répéter cette phrase philosophique : Je ne dessine pas d’abeilles. Je nous dessine.
