Une Chinoise de 78 ans, Deng Daohang, est une grand-mère peu ordinaire. Au lieu de regarder la télévision ou de traîner dans le jardin avec d’autres grands-mères, Mme Deng crée de superbes objets en bois. Elle utilise les outils les plus basiques et les plus simples, une petite hachette, un couteau à sculpter le bois et une règle et les travaux les plus complexes et détaillés sortent de ses mains chinoises. Le bois semble revivre.
L’œuvre de Deng Daohang utilise non seulement la partie intérieure de l’arbre, plus malléable et plus souple, mais aussi l’écorce extérieure. Deng Daohang travaille avec une ancienne technique chinoise de sculpture sur bois. Ce type de travail a presque disparu en raison de la possibilité de créer des pièces similaires à plus grande échelle en utilisant des techniques plus modernes.
Toutefois, Mme Deng est convaincue que son œuvre ne disparaîtra pas. Je crois que cet art ne diparaitra pas, dit-elle. Deng n’est pas seulement l’une des rares personnes à maîtriser l’art ancien de la sculpture sur bois, elle est aussi un exemple de changement dans la société.
Auparavant, ce travail était exclusivement effectué par des hommes. Deng, en revanche, apporte sa propre approche féminine à ce métier et ne se laisse pas arrêter par ses mains. L’artiste Jebra Berkier, qui travaille également le bois, représenterait l’âme même du bois, lui donnant un visage.