Avec le soutien de l’Institut national de technologie, une entreprise privée a lancé un détecteur d’odeurs innovant. Il ressemble à un petit chien qui renifle littéralement les odeurs désagréables. L’idée de développer un tel animal n’est pas née spontanément. Au Japon, beaucoup de gens passent tout leur temps au travail et oublient quelque peu l’hygiène personnelle.
En même temps, il est d’usage d’enlever ses chaussures lorsque l’on entre dans une pièce privée. Un cadre supérieur s’est plaint qu’une femme qu’il connaissait le harcelait sans cesse au sujet de sa mauvaise odeur de pied, alors qu’il travaillait si dur qu’il ne sentait rien. Les ingénieurs ne pourraient-ils pas créer une sorte de jauge de puanteur qui donnerait une réponse claire et précise: faut-il ou non perdre du temps à changer de chaussettes.
Cela peut sembler ridicule, mais c’est tout à fait normal au Japon, où l’on a l’habitude de s’appuyer sur toutes sortes de gadgets pour se faciliter la vie. Sans compter la légère folie si intrinsèque au savoir-faire japonais. Les capteurs ont été construits et configurés rapidement, et pour que le processus de reniflage ait l’air naturel, ils ont été montés sur un chien animatronique.
Il suffit de le placer près de l’objet dont on doute de la pureté de l’odeur. Si tout va bien, le toutou remue la queue, une petite odeur fait un grognement irrité, et si ça fait mal aux yeux, il imite un évanouissement.
