Les déchets technologiques sont parmi les plus destructeurs pour la nature, au même titre que les déchets plastiques. Les vieux téléphones, ordinateurs et ordinateurs portables ne risquent pas de disparaître des entrailles de la terre sans laisser de trace, les pièces de ces appareils peuvent survivre presque inchangées jusqu’à nos arrière-arrière-petits.
L’artiste britannique Julie Alice Chapell a décidé qu’il était possible de faire quelque chose de beau à partir de ces vieux gadgets électroniques dont on ne veut plus, par opposition aux déchets hideux. C’est ainsi que sont nés ses incomparables papillons informatiques. Au lieu de mettre les vieux appareils électroniques à la poubelle, Julie Alice Chappell les démonte et donne une nouvelle vie aux fils, interrupteurs, boutons et circuits imprimés.
Il est difficile de voir les futurs insectes dans ce tas de pièces, mais l’artiste est à la hauteur de la tâche. L’œuvre de Chappell comprend non seulement de magnifiques papillons, mais aussi des libellules et même des cafards. Mais tous les insectes nés d’un ordinateur peuvent être beaux entre ses mains, même les grosses bestioles.
Avec leurs ailes translucides, leurs pattes délicates, leurs antennes délicates, les détails de ces insectes sont saisissants. Mark Oliver n’est pas moins créatif dans sa création de scarabées à partir de déchets ces insectes sont composés d’éléments très différents, qui sont parfois aussi intéressants à regarder que d’essayer de deviner quel scarabée particulier Oliver a voulu représenter.