L’artiste japonais n’est encore connu que dans des cercles restreints comme un maître de l’artisanat du cuir, et ses créations sont très controversées. D’une part, chacun de ces sacs à main est un chef-d’œuvre par défaut, le seul au monde dont l’élaboration est très détaillée. D’autre part, la plupart des femmes ont une hystérie incontrôlable à leur vue.
À l’origine, il n’avait pas l’intention de devenir designer d’accessoires ; à l’université, il a étudié la neuropsychologie cognitive. C’est là qu’il a pris conscience d’une injustice universelle : les humains, ces parasites, blessent et haïssent des millions d’êtres vivants simplement à cause de leur apparence.
Pendant ce temps, le mille-pattes ou la puce sont autant le couronnement du développement évolutif que l’homme lui-même. Plus de respect, bipèdes ! Le designer a décidé d’occuper un créneau vide et de ne pas se contenter de fabriquer des accessoires insolites, mais de montrer aux gens à quel point les choses peuvent être intéressantes et belles, ce dont nous avons tellement peur.
Amanozaku collabore avec des zoologistes et des passionnés de la vie sauvage pour créer une image aussi authentique que possible, montrant ce qui est habituellement caché aux yeux des humains. Le travail est complexe, minutieux en raison de l’abondance des détails.
