Gala était une beauté selon les critères de son époque. Elle était de petite taille, avec une apparence très modeste, mais elle parvenait à faire bonne impression, elle charmait les hommes d’un simple regard, le grand artiste Salvador Dali ne faisant pas exception à la règle. Leur relation est loin d’être idéale.
Gala n’est pas le genre de femme qui aime le foyer familial, c’est une coquette qui ne fait que ce qui lui plaît. Et la vie de famille tranquille ne lui plaît pas du tout. S’amuser sans retenue, sans plan précis, voilà ce dont rêve la jeune fille. Étonnamment, Eluard n’a jamais pris l’amant de sa femme au sérieux, il pensait que pour Gala, il s’agissait d’un autre jeu, d’un simple divertissement.
Il ne voyait aucun homme comme un danger, mais la rencontre avec Salvador Dali lui fut fatale. Gala a quitté son mari et sa fille pour rejoindre le jeune artiste. Paul ne veut pas le croire et, jusqu’à son dernier jour, il lui écrit des lettres dans l’espoir qu’elle reprenne ses esprits et revienne.
Au début, Dali ne fait pas bonne impression à Gala, l’artiste lui paraît dégoûtant et insupportable à cause de son apparence. Salvador est très attaché à sa personne, il peut entrer nu dans sa chambre, mais s’il doit partir en voyage, il passe plus d’une heure devant le miroir, arrangeant soigneusement ses franges nalakivshey.
L’artiste qualifie Gala d’égoïste et de cupide, affirmant qu’elle n’a besoin que d’argent. Maul, c’est pour cela que la femme courait les galeries et essayait de se mettre d’accord sur l’exposition. Pour améliorer les relations, Dali décide de réaliser un vieux rêve de sa bien-aimée: il lui offre un véritable château médiéval, où il ne peut se rendre qu’avec l’autorisation écrite de « sa reine ». En 1980, la santé du couple laisse à désirer: Dali souffre de dépression et de paranoïa, et Gala rêve de retrouver son ancien mari Paul, décédé depuis longtemps.