Les lièvres rayés sont originaires du sud-ouest, où l’on a découvert les ancêtres de ces lapins à grandes oreilles. Mais aujourd’hui, ils ne vivent plus que sur de minuscules parcelles. Les aborigènes ne savaient rien de l’existence de l’espèce sur leurs terres. Les scientifiques ne savent pas grand-chose non plus. Sans les pièges à caméra, personne n’aurait jamais vu le lièvre vivant.
Mais en 2000, il a été filmé. Ce qu’ils ont vu mesurait 40 centimètres de long, 1,5 kg, bien sûr, les rayures noires ou marron foncé qui figurent dans le nom. Mais pourquoi ce lièvre est-il si difficile à trouver. Tout d’abord, l’animal est strictement nocturne. Deuxièmement, le lièvre vit loin dans la jungle, en haut des montagnes.
Le lièvre rayé d’Annama tire son nom des montagnes du même nom, où il a été repéré. Mais les lièvres rayés étaient-ils ou sont-ils devenus rares ? La question, bien sûr, est intéressante. On sait avec certitude que la viande de ces animaux n’avait aucune valeur gastronomique pour les aborigènes locaux. Personne ne poursuit un lièvre dans les montagnes, surtout qu’il s’agit d’une tâche ingrate.
Les gens tendent des pièges. Les pièges visent d’autres animaux, et la chance d’attraper un lièvre rayé est presque la même que celle de trouver une aiguille dans le foin. Mais si un animal est attrapé, personne ne le libérera. Les habitants vendent l’animal unique comme animal de compagnie exotique en utilisant les médias sociaux.