Les chercheurs ont programmé le robot pour qu’il puisse exprimer ses pensées. Cela signifie que le robot n’est plus une boîte noire et que le processus de décision qui le sous-tend est plus clair pour l’utilisateur. Il existe un lien entre la parole intérieure et le subconscient et nous avons donc voulu explorer ce lien dans l’intelligence artificielle, explique l’auteur de l’étude.
Dans une série d’expériences, les chercheurs ont cherché à explorer comment ce discours interne affecte les actions du robot. Dans un cas, il a été décidé que l’on aiderait un humain à mettre la table du dîner selon les règles de l’étiquette.
Lorsque l’utilisateur humain a demandé au robot d’enfreindre les règles de l’étiquette en plaçant une serviette au mauvais endroit, le robot a parlé tout seul, concluant que l’humain était peut-être confus et lui demandant s’il devait poursuivre son action. Une fois que l’utilisateur a confirmé sa demande, elle s’est dit :
Cette situation me choque. Je ne briserais jamais une règle, mais je ne peux pas vexer la personne, alors je fais ce qu’elle demande, et de poser la serviette à l’endroit demandé. Cette capacité à parler en interne peut être utile lorsque les robots et les humains interagissent les uns avec les autres. Par exemple, elle pourrait être utilisée pour les robots qui dispensent des soins.