Les scientifiques croient depuis longtemps que les crabes sont incapables de ressentir la douleur, car ils n’ont pas les mécanismes biologiques appropriés. Mais une étude récente des réponses comportementales suggère le contraire. L’hypothèse selon laquelle les crabes ressentent de la douleur est confirmée par les données d’observation selon lesquelles ces animaux, après un léger électrochoc, tentent de l’éviter à l’avenir.
De nombreuses créatures, des humains aux mouches des fruits, ont une nociception: une sorte de réflexe qui aide à éviter les dommages instantanés aux tissus. Dans le même temps, le phénomène où la douleur provoque un changement de comportement rapide pour éviter les dommages futurs n’est pas aussi courant.
Les premières expériences ont démontré que les crevettes, dont les vrilles étaient immergées dans de la soude caustique, commençaient à les nettoyer activement, comme si elles essayaient d’éviter la douleur. Lors de la deuxième tentative, la plupart des crabes sont revenus à leur emplacement d’origine: la présence ou l’absence d’impact n’a eu que peu ou pas d’impact sur le deuxième choix.
Cependant, la troisième fois, les crabes étaient enclins à changer de refuge s’ils subissaient un coup lors de la deuxième tentative. Et avec les échantillons ultérieurs, les animaux qui ont fait le mauvais choix ont tendance à quitter le refuge dangereux, malgré la lumière vive, et se sont cachés dans la deuxième place. Au dernier essai, la plupart des crabes choisissaient un refuge sûr dès le premier essai.