Le tamia et ses grosses joues

Le tamia est un vrai matérialiste, adepte des températures modérées, d’un logement confortable, du confort personnel et d’une nourriture savoureuse et saine. Tous ceux qui ont eu la chance de jeter un coup d’œil à sa vie privée en seront convaincus. Commençons par l’appartement.

Comme les écureuils, les tamias sont des animaux arboricoles. Mais vous ne les trouverez pas dans les espaces ouverts de la forêt, même si les arbres sont grands et creux. À la recherche d’une habitation, le tamia se faufile dans les endroits les plus reculés, les buissons denses, le bois mort et les ravins.

Il y trouvera une souche pourrie ou un tronc d’arbre tombé avec un creux, ou, crachant sur le nom boisé ce n’est pas son propre nom après tout, il creusera un terrier dans le flanc de n’importe quelle colline terreuse. L’essentiel est que ce terrier soit situé loin des hôtes indésirables et des nombreux parents, mais nécessairement près de l’eau. La tanière du tamia est un modèle de célibataire aisé, obsédé par la netteté et la propreté.

Tout ce dont vous avez besoin s’y trouve: antichambre, chambre, débarras et même des toilettes. Cependant, la propreté et l’ordre règnent partout. Les toilettes sont nettoyées régulièrement, la chambre à coucher dispose d’un matelas fait d’herbe douce, et les provisions de l’entrepôt sont soigneusement disposées sur des nattes spéciales séparées les unes des autres par des feuilles d’arbre.

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