L’art dans la rue, hors des musées, les classiques deviennent illicites

Toute personne peut le faire. Un artiste français demande que des portraits soient photographiés dans les musées, imprimés et placés dans les rues de sa ville natale. Par ce moyen apparemment peu sophistiqué, il entend amener les habitants à réévaluer l’espace urbain. Personne ne les voit vraiment dans les cadres. C’est petit, secondaire, oublié. Définitivement sans nom.

Nous leur donnons une seconde vie dans un nouveau aspect, explique l’auteur du projet, Julien de Casabianca. Il vous encourage à prendre des tableaux discrets et de petite taille dans les musées locaux, à les photographier, à les imprimer et à les monter sur un bâtiment ordinaire, de préférence non fraîchement peint, vous devez respecter le travail des autres, après tout et à capturer votre création dans la vie.

D’une manière ou d’une autre, cela pose bien sûr la question de la légalité d’un tel projet. Pour éviter les ennuis, Julien conseille de fixer les portraits inconnus sur des bâtiments anciens et miteux et d’utiliser de la colle ordinaire. Ainsi, après deux ou trois pluies, il ne restera pas grand-chose de la peinture sur le mur  seulement un souvenir pour les passants.

Au même moment, deux employés de bureau ont décidé de combiner leur environnement et l’art à leur manière: pendant leur pause déjeuner, ils recréent des tableaux célèbres, en se faisant passer pour les personnes représentées et en utilisant uniquement les objets qui se trouvent dans le bureau. Le résultat est non seulement amusant, mais aussi assez impressionnant.

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