Deux fois par mois, l’aéroport international invite les chevaux à le visiter. Ils sont petits mais pas faciles, ce sont des spécialistes de l’hippothérapie, des poneys dressés pour socialiser avec les gens et soulager le stress. L’aéroport est bien conscient du trac qu’éprouvent les personnes adultes, sérieuses et soi-disant confiantes avant un vol. Mais si un joli poney apparaît dans le salon, le trac disparaît.
Cela semble primitif, mais cela fonctionne, et pas seulement avec les enfants et les personnes âgées. Tout le monde aime le contact avec les poneys et c’est bien plus intéressant que de s’ennuyer en attendant un vol.
Cette méthode ne résoudra pas les vrais problèmes, mais si un passager sourit au lieu d’être nerveux ou en colère, il sera plus facile pour les employés de l’aéroport de faire leur travail. Les propriétaires de la ferme disent ne rencontrer que des réactions positives de la part du public. L’utilisation d’animaux à des fins thérapeutiques, y compris dans les lieux publics, n’a rien de nouveau depuis longtemps.
Et il ne s’agit pas de simples zabarets, mais d’aides qualifiés, qui ne cessent de remonter le moral des gens : dans les maisons de retraite, les hôpitaux, les programmes sociaux et même les étudiants avant des examens importants.
